Etre heureux ou malheureux ne joue pas sur la mortalité
Le bonheur et le malheur n’ont aucune influence sur la mortalité, selon une vaste étude publiée par le journal médical britannique The Lancet.
“La maladie nous rend malheureux, mais le malheur lui-même ne nous rend pas malades“ selon une étude publiée britannique dans The lancet.
Les chercheurs d’Oxford à l’origine de cette étude ont suivi pendant près de dix ans 700 000 femmes britanniques, âgées en moyenne de 59 ans, inscrites à une vaste étude, la “UK Million Women Study“.L’auteure principale de l’étude, la docteure Bette Liu, explique que la maladie nous rend malheureux, mais que le malheur lui-même ne nous rend pas malades. Elle dit n’avoir décelé aucune association entre le malheur ou le stress et la mortalité. Contrairement à des études précédentes qui soutenaient la théorie selon laquelle le malheur lié aux relations stressantes, aux conditions de travail, à l’insatisfaction en général diminuait notre espérance de vie.Parmi les 700 000 participantes interrogées, 39 % ont rapporté être heureuses la plupart du temps, 44 % habituellement heureuses et 17 % malheureuses. Pendant les 10 ans du suivi, 30 000 femmes sont décédées.D’après l’analyse des données, même en tenant compte de l’état de santé préalable, du mode de vie et des facteurs socio-économiques, le taux général de mortalité était le même parmi les femmes malheureuses que parmi les femmes heureuses. Selon les chercheurs, la taille de cette étude permet d’exclure le malheur comme cause directe de toute augmentation de la mortalité chez les femmes.L’étude met en évidence que le malheur est lié à la privation, au tabagisme, à la sédentarité, au fait de vivre seule et aux problèmes de santé.“Plusieurs croient encore que le stress ou le malheur peuvent causer directement la maladie, mais ils confondent tout simplement cause et effet“, affirme le coauteur de l’étude, le docteur Richard Peto, de l’Université d’Oxford.“Évidemment, les gens malades ont tendance à être plus malheureux que ceux qui sont en bonne santé, mais la UK Million Women Study démontre que le bonheur et le malheur en eux-mêmes n’ont aucun impact direct sur le taux de mortalité“, ajoute-t-il.Avec AFP/RelaxnewsSource : Does happiness itself directly affect mortality? The prospective UK Million Women Study Bette Liu et al – The Lancet – Published Online: 09 December 2015 (
accessible en ligne)Photo : ©Dirima/ShutterstockClick Here: cheap nrl jerseys