Augmenter sa poitrine avec sa propre graisse serait sans risque

L’idée de se faire injecter sa propre graisse pour augmenter son tour de poitrine pouvait sembler intéressante car moins invasive que la pose d’implants, avec un résultat se voulant plus naturel. Toutefois, il y a encore un an de cela,

la Société Française de Chirurgie Reconstructrice et Esthétique ne cautionnait pas cette technique car elle considérait “les données scientifiques encore insuffisantes concernant d’éventuelles interactions du tissu graisseux injecté avec la glande mammaire.“ Aujourd’hui, une étude de chercheurs de l’Université de Pittsburgh, aux États-Unis, conclut que l’utilisation de graisse autologue pour des augmentations mammaires est sûre.

Les auto-greffes de tissus graisseux ne sont pas une pratique nouvelle et ont d’ailleurs déjà “largement prouvé leur efficacité et leur innocuité au niveau de toutes les régions du corps, avec un double effet remarquable de comblement et d’amélioration de la trophicité des tissus injectés,“ comme le rappelle la Société Française de Chirurgie Reconstructive et Esthétique. Toutefois, l’utilisation d’auto-greffe de tissu graisseux dans la glande mammaire pour augmenter le volume des seins demeure une technique encore peu répandue.Si en Autriche, le médecin esthétique, le Dr Heinrich, utilise la graisse autologue pour augmenter la poitrine, notamment après un cancer du sein, il était encore jusqu’à présent difficile de savoir si cette technique présentait des risques de récidive du cancer.L’équipe du Dr Albert Donnenberg, de l’Université de Pittsburgh, aux États-Unis, vient de révéler que l’utilisation de graisses autologues (graisses appartenant à la patiente) serait sûre, même en présence de tumeurs inactives.Selon l’étude, l’augmentation mammaire à partir de graisses autologues enrichies en cellules souches peut “être réalisée de façon tout-à-fait sûre, notamment dans l’aide à la reconstruction après une mastectomie, tant qu’il n’y a pas de preuve d’activité du cancer“. Le Dr Donnenberg rappelle tout de même “qu’il existe effectivement un risque si les cellules cancéreuses sont toujours actives. Dans le cas contraire, ce type d’augmentation mammaire est sans risque. (…) Nos données sur des souris, suggère que des cellules cancéreuses “dormantes“ ne sont en rien sensibles aux signaux envoyés par les graisses enrichies en cellules souches.“Toutefois, s’il “existe déjà des preuves cliniques que l’augmentation mammaire à partir de graisses autologues enrichies en cellules souches est sûre“, expose le docteur, il convient “de reporter ce type d’opération jusqu’à ce qu’on n’ait plus aucune trace de tumeur active.“En France, la Société Française de Chirurgie Reconstructrice et Esthétique s’en tient à son communiqué et ne cautionne toujours pas l’injection de tissu graisseux autologue dans la glande mammaire. On nous explique qu’un congrès aura lieu en novembre à Paris, et que l’on en apprendra peut-être davantage à ce moment-là…Juliette RobinSource :

Fat Stem Cells Safe for Breast Reconstruction when Cancer is Dormant, Université de Pittsburgh, 15 octobre 2010Click Here: ADELAIDE CROWS 2019 MEN’S HOME GUERNSEY