Journée mondiale des troubles bipolaires (30/3) : des réunions dans toute la France pour mieux comprendre la maladie
Le 30 mars aura lieu la journée mondiale des troubles bipolaires. En partenariat avec Doctissimo, Argos 2001 et la Fondation FondaMental invitent les Français à échanger librement sur les troubles bipolaires autour d’un café à Paris, de conférences, tables rondes ou expositions en région, ou par Internet.
Sommaire
- A Paris et en ligne, parler des troubles bipolaires autour d’un café
- Les réunions en région
- L’enjeu : mieux connaitre cette maladie pour mieux la soigner
- Une maladie qui n’est pas une fatalité
A Paris et en ligne, parler des troubles bipolaires autour d’un caféA Paris, les rencontres en territoires bipolaires proposent de se retrouver dans un cadre convivial et chaleureux pour échanger avec des experts tout au long de la journée du 30 mars. Quatre cafés-rencontres proposeront aux parisiens d’échanger en direct avec des médecins, des patients, des proches et des chercheurs sur diverses thématiques :
- 9h-10h au Bistrot du Métro (Paris 20è) : Vivre avec les
troubles bipolaires
- 11h-12h au Delaville Café (Paris 10è) : Emploi et troubles bipolaires
- 14h-15h au BLV (Paris 20è) : Soigner les troubles bipolaires (en partenariat avec Doctissimo)
- 16h-17h au BLV (Paris 20è) : Les espoirs de la recherche
Attention : l’inscription est obligatoire sur le site
www.RencontresEnTerritoiresBipolaires.com et une participation sera demandée. Vous pouvez avoir également toutes les informations détaillées sur les différentes thématiques abordées lors des rencontres à Paris en en région.A noter que les cafés-rencontres seront retransmis en Facebook live sur la page @RencontresEnTerritoiresBipolaires et que les débats pourront être suivis sur Twitter #RencontresBipol. Le café-rencontre sur les soins des troubles bipolaires sera également accessible via la page Facebook de Doctissimo.
Les réunions en régionEn région, sept rencontres conférences-débats et expositions auront lieu les 219 et 30 mars :
- Clermont-Ferrand, le 30 mars de 18h à 20h à la faculté de médecine : Quelles innovations dans les troubles bipolaires ? (Nouvelles technologies dans la prise en charge du trouble bipolaire et session interactive de situations cliniques)
- Grenoble-La Tronche, le 30mars de 9h à 12h30 à la Faculté de Médecine et de Pharmacie : Héritabilité, vulnérabilité et bipolarité – Associations d’usagers, troubles bipolaires précoces – Interactions précoces et thérapies familiales
- Limoges, le 30 mars à 19 h à l’Auditorium de la Bibliothèque francophone multimédia : Les troubles bipolaires – Les enjeux de l’accompagnement de proximité (la parole aux patients)
- Niort, le 30 mars de 10h à 18h, Hall de l’hôpital de Niort : Exposition « Mieux comprendre les troubles bipolaires : proches et patients témoignent »
- Poitiers, le 30 mars toute la journée à l’Espace Mendès France : Retransmission des cafés-rencontres suivie d’une table ronde (L’hôpital psychiatrique mode d’emploi – Le consentement en psychiatrie, une approche éthique)
- Monaco, le 29 mars de 12h30 à 17h à l’Amphithéâtre Lou Clapas : Conférence-débat (Traumatisme dans l’enfance et trouble bipolaire – Traumatismes, attachement, développement et trouble bipolaire – Approche psychothérapeutique par l’EMRD
- Allonnes (Sarthe) le 30 mars de 8h30 à 18h à l’IFSI de l’EPSM : Retransmission des Facebooks, suivie de discussion.
L’enjeu : mieux connaitre cette maladie pour mieux la soignerLes troubles bipolaires, anciennement appelés psychoses maniaco-dépressives, appartiennent à la catégorie des troubles de l’humeur et se caractérise par l’alternance de phases d’exaltation de l’humeur avec augmentation de l’énergie et des activités (manie ou hypomanie), et des baisses de l’humeur (
dépression).Mais des réponses à la fois médicales, médico-sociales et associatives existent. Elles permettent de freiner l’évolution chronique et de préserver la qualité de vie des personnes malades, ainsi que leur insertion familiale, sociale et professionnelle.
Une maladie qui n’est pas une fatalitéPour Annie Labbé, présidente d’Argos 2001, “face à la demande croissante d’information de la part du grand public, nous multiplions cette année les échanges avec les Français. Ces rencontres doivent participer à une meilleure information, un diagnostic plus juste et plus précoce et contribuer ainsi à mieux prévenir la maladie, seul moyen d’offrir aux patients une bonne qualité de vie“.
Selon Marion Leboyer, directrice de la Fondation FondaMental, “les troubles bipolaires ne sont pas une fatalité. Cette journée permet de rassembler des experts et des personnes concernées afin de partager nos expériences et nos savoirs et trouver des voies nouvelles pour les patients. La Fondation est donc très heureuse de participer à nouveau à cette journée d’actions déployée partout en France“.