Le "ChemSex " : faire l’amour sous drogue, une tendance qui inquiète
En progression depuis les années 90, le "ChemSex" (comprenez "sexe sous drogue"), est devenu addictif pour beaucoup de jeunes. Au risque d’augmenter les risques de transmission des M.S.T comme le SIDA.
Le "ChemSex", un déviance dangereuse.
Pour booster leurs performances et leurs sensations, de plus en plus de jeunes consomment à outrance des substances psychoactives pendant des rapports sexuels. Cette tendance qui se démocratise se nomme le “ChemSex”, contraction des mots “chemical” et “sexe”. Une réalité qui met en lumière les dangers que comporte ce genre de pratiques : addiction, infection, anxiété, psychoses, tendances suicidaires et prolifération de maladies sexuellement transmissibles (par exemple le VIH). Avec l’avènement des applications de rencontre et la facilité de trouver des produits de synthèse sur Internet, les professionnels de la santé tirent la sonnette d’alarme.
Click Here: Atlanta United FC JerseySelon Jean-Marc Jacquet, addictologue et praticien hospitalier, cité sur
RTL, les consommateurs d’antan “des quadras plutôt très éduqués et exerçant des métiers comme médecins ou avocats” ont laissé leur place à “des consommateurs plus jeunes et plus précaires“.
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Le “ChemSex” n’est pas une nouveauté en soi mais son usage qui est devenu plus facile d’accès en est une. En à peine quelques heures, il est facile de trouver un partenaire sur les applis, de même, pour se procurer de la drogue, un simple tour sur le “dark web” et les emplettes sont faites.En 2015, le quotidien britannique
Telegraph rapportait que 60% des personnes qui se rendent dans des cliniques londoniennes disent avoir participé à des orgies sexuelles de 72 heures sous drogue. Ce fléau ne se voit pas que dans la communauté homosexuelle, les hétérosexuels s’adonnent aussi à ce genre de déviance. La même année que l’article sortait le documentaire “Chemsex” de William Fairman et de Max Gogarty, qui mettait en image cette pratique qui emmène ses adeptes à l’autodestruction. Interrogés par
Vice, les réalisateurs confiaient que le plus difficile pendant le tournage était de “réaliser que, pour la majorité de ces personnes, c’était la proximité et non le désir sexuel ni l’hédonisme qui était à l’origine de leur comportement“.Les associations comme
AIDES se sont décidé à développer un réseau national d’entraide communautaire pour les usagers de “ChemSex” ainsi que pour leurs proches et leurs partenaires.