Brigitte Bardot dit « oui aux phoques, non aux érables »
Dernier coup d’éclat de la pétulante Brigitte Bardot: un embargo sur le sirop d’érable.
Fantasme sixties, icône de la Nouvelle Vague et sex-symbol des Yéyés, l’actrice mythique de Et Dieu… Créa La Femme, qui va célébrer ses 75 printemps lundi 28 septembre, est plus militante que jamais.
Après avoir rédigé une complainte au président Obama, caressé Carlita dans le sens du poil pour qu’elle interdise la corrida et invectivé le maire de Saint-Tropez, «un incapable, sans coeur et sans couille» qui autorise «les battues de sangliers», Brigitte Bardot sommait la semaine dernière le ministre de l’Ecologie d’interdire les animaux dans les cirques, «des bêtes esclaves de l’homme, condamnés à vivre une vie de misère, enfermés dans des cages de transport et victimes d’un dressage contre nature».
Ex-baby-doll devenue sauvageonne, notre harpie préférée appelle aujourd’hui au boycott international du sirop d’érable, produit emblématique du Canada, pour forcer ce pays à interdire l’abattage de phoques.
Brigitte Bardot dont l’action passée a contribué à pousser l’Union européenne et les Etats-Unis à interdire le commerce des produits dérivés du phoque -essentiellement les peaux-, poursuit sur sa lancée, disant s’inspirer du boycott des produits français en 2003 aux Etats-Unis. Lancé en raison de la position de Paris sur la guerre en Irak, il aurait notamment fait perdre 112 millions de dollars aux viticulteurs français.
«Il est évident que le boycott commercial touche là où ça fait mal: le portefeuille!», écrit B.B dans un billet de (mauvaise) humeur publié jeudi sur le site de la PETA. Avant d’observer qu’une «réaction massive et éthique des consommateurs peut parfois contraindre certains gouvernements ou entreprises à revoir leur politique». «C’est pourquoi j’ai accepté de soutenir l’appel de PETA pour un boycott du sirop d’érable canadien jusqu’à ce que le gouvernement accepte enfin d’interdire l’abattage des phoques sur la banquise, le plus gros massacre de mammifères marins au monde», explique Brigitte Bardot.
Particulièrement en verve, la pasionaria de la Madrague accuse les autorités canadiennes d’être «complices de ces massacres» et de dépenser «des fortunes pour soutenir cette industrie moribonde qui salit pourtant leur image aux yeux du monde». Ça balançe chez les caribous!
J.B
Vendredi 25 septembre 2009