Estelle Lefébure: « J’ai découvert le vrai bonheur »

February 14, 2020 0 By JohnValbyNation

Maman de trois enfants, dont un petit de 4 ans, qu’elle a eu à 44 ans, le top model adulé des Américains va désormais à l’essentiel: le présent. Le secret de son épanouissement.

En 1987, le Vogue américain a consacré plus de la moitié de ses Unes à Estelle Lefébure. Sept exactement, une sacrée reconnaissance ! De quoi faire tourner la tête à vingt ans et nourrir des regrets vingt-huit ans plus tard. Mais la belle Normande n’est pas de cette veine-là. « Je ne renie pas les moments merveilleux que le mannequinat m’a offerts, au contraire. Mais aujourd’hui, tout en posant encore, je cultive une autre approche de la vie. C’est ce qui me permet d’être bien dans ma peau. Équilibrée. » Ce sont ces principes simples qu’Estelle met en mots et partage dans son livre Orahe, la méthode Estelle Lefébure– un succès en librairie. Confidences en direct de Saint-Barth, à l’heure bénie du soleil levant.

GALA: Ce livre est une belle aventure, d’où vient son titre ?

Estelle Lefébure: Orahe, contraction de deux mots maori, Ora signifiant santé et Ohe, rame, est le point de départ de la philosophie de vie que je décris en trois grands chapitres: Être, Manger, Bouger. Ce n’est pas le succès de l’ouvrage qui me réjouit le plus, mais les nombreux témoignages, via Instagram, Facebook, de personnes qui, grâce aux conseils et aux recettes simples que j’y donne, assurent avoir gagné de l’énergie, mieux manager leur existence et tout simplement trouver un bien-être. C’est touchant de recevoir des photos de personnes qui me suivent avec le livre en main ou en train d’essayer les recettes.

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GALA: En préambule d’Orahe vous écrivez que le plus important est de se consacrer à l’essentiel. Mais qu’est-ce que l’essentiel ?

E.L: C’est vivre l’instant présent, prendre conscience de soi sans se laisser polluer par une foule de détails. C’est éviter de se projeter trop loin dans l’avenir, pour ne pas nourrir ses angoisses, ses peurs; c’est apprendre à ne pas s’encombrer du passé, à ne pas ressasser. Cela me semble évident aujourd’hui, mais ce sont des notions que j’ai acquises au fil du temps, au contact notamment, hasard heureux des rencontres, de Yann Lejeune, spécialiste en sophrologie caycédienne et étude de la conscience et des valeurs existentielles, et de Bruno Lacroix, nutritionniste.

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GALA:Partagez-vous vos expériences, vos acquis, avec vos filles de vingt et dix-sept ans et avec votre fils de quatre ans ?

E.L: Énormément. C’est important l’éducation, la présence des parents, le partage de l’amour, des belles vertus et des belles choses. Auprès de mon fils, cela passe par le visuel: lui apprendre à regarder, à apprécier son environnement, la nature, les personnes. Le message est retenu car souvent, lorsque nous sommes ensemble, il s’écrie « Regarde maman, c’est joli, regarde ces couleurs, comme c’est beau. » Je leur enseigne aussi à respecter les autres et la nature, à se réjouir des instants magiques, à ne pas se plaindre pour des petits riens. Je leur montre la direction tout en tenant compte de leur volonté. Je leur explique combien il est essentiel de prendre soin d’autrui et d’apprécier la vie, tout simplement.”

GALA: Comme vous le faites vous-mêmes, en tendant la main à certaines détresses, notamment aux parents d’autistes ?

E.L: C’est encore par Instagram que j’ai découvert Ninoo, l’association de Pascale Comte, qui se bat, entre autres, pour que les enfants autistes soient scolarisés, aient les mêmes droits que tous. En France, seuls 20% de ces gamins vont en classe, c’est une profonde injustice. Une injustice qui me révolte. Ma notoriété me permet de donner de la visibilité à cette cause, je m’y engage avec cœur.

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Propos recueillis pas Anne-Marie Cattelain Le Dû

Demain dans Gala, retrouvez l’interview d’Estelle Lefébure, épanouie et positive au quotidien

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