Yves Lecoq et les Guignols : “Ils ne peuvent pas m’éjecter”

Ces dernières semaines les “Guignols de l’info” sont dans l’oeil du cyclone. Relégué à 20h50 et en crypté, le programme emblématique de Canal + va devoir aussi composer avec de nouveaux auteurs. Toujours en poste, Yves Lecoq, a dit ce qu’il avait sur le coeur ce matin dans une interview accordée à MFM radio.

Depuis 25 ans, la vie d’Yves Lecoq est rythmée par l’existence des « Guignols de l’info ». Dans un entretien accordé ce matin à MFM radio, la voix officielle de PPD (alias Patrick Poivre d’Arvor) est revenue sur les derniers jours chaotiques de l’émission culte de Canal +. « En crypté, ça nous enlève un peu de l’influence qu’on pouvait avoir sur telle ou telle tranche et surtout notre public et l’horaire, a-t-il confié à l’antenne dans des propos rapportés par nos confrères de Puremedias. C’est un peu une mise de côté, en disant qu’ils ont sauvé l’existence des »Guignols”, les marionnettes existent encore, on ne les met pas toutes au feu…”.

L’imitateur qui avait confié en 2010 dans le « Grand Buzz », l’émission de la radio Hit & Sport, gagné 20000 euros par mois grâce aux Guignols, s’est aussi exprimé sur la nouvelle équipe d’auteurs avec laquelle il va devoir composer à la rentrée. “Le changement d’auteurs, ça peut aussi changer l’esprit, mais une nouvelle génération va arriver. Sachant qu’eux (l’ancienne équipe, ndlr) étaient déjà un peu prêts à partir. Vous savez, quand vous êtes stressés au quotidien pour l’écriture d’un journal, quelquefois ça fatigue et certains auteurs demandaient à partir, même si là ça a été un peu plus radical.”

Et Yves Lecoq de parler aussi de sa situation personnelle. « S’ils veulent que les « Guignols » continuent, ils sont obligés de me garder dans l’affaire, analyse-t-il. Ils ne peuvent pas m’éjecter. J’ai un capital de voix qu’on ne peut pas remplacer comme ça par deux trois imitateurs, surtout que le studio est petit”. Début juillet sur RTL, l’imitateur s’était montré plus fataliste. »On a vu un PPDA, le vrai, disparaître comme ça brutalement alors qu’on le pensait installé à vie, soulignait-il. Le fait de subir un peu le même sort aujourd’hui pour des raisons qui apparaissent politiques, ça ne me surprend pas trop“.

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