William Shakespeare, poète stupéfiant

February 13, 2020 0 By JohnValbyNation

Des traces de produits stupéfiants ont été décelées dans les pipes de William Shakespeare. Hamlet, Roméo et Juliette ou encore Othello auraient peut-être été écrits par le dramaturge alors qu’il était sous l’emprise de la drogue. Stupéfiant.

C’est une nouvelle qui a de quoi faire frémir le monde de la littérature classique. Des chercheurs sud-africains se sont penchés de plus près sur la vie du grand dramaturge anglais William Shakespeare. Les scientifiques, après des fouilles minutieuses du jardin de la résidence de l’écrivain à Stratfort-upon-Avon où il est d’ailleurs né en 1564, sont entrés en possession d’objets lui ayant appartenu: ses pipes.

Des fragments de 24 de ces objets en terre cuite ont été découverts, et sur plusieurs d’entre eux, ce n’est pas seulement des traces de tabac qui y ont été décelées. Sur 8 des morceaux analysés, des résidus de cannabis ont été découverts, tandis que sur 2 d’entre eux, des restes de cocaïne péruvienne ont été dépistés. Petit bémol toutefois, ces deux morceaux impliquant William Shakespeare n’ont pas été trouvés dans le jardin même du poète, mais dans les alentours.

Le journal anglais The Independant, qui a révélé l‘information, ne peut malgré cela s’empêcher de s’interroger. Car certains des écrits de William Shakespeare semblent aller dans ce sens. Dans le Sonnet 76 rédigé par ses soins, des références au cannabis peuvent être comprises. Il y fait référence en utilisant le mot “weed”, “herbe” en français. Ce terme anglophone est d’ailleurs aujourd’hui l’une des appellations courantes de la marijuana.

Il s’agit là, comme le note l’auteur de l’article, d’une nouvelle des plus surprenantes, puisque jusqu’à présent aucune preuve n’avait encore été apportée d’une éventuelle présence de marijuana au Royaume-Uni au 16e siècle. Après avoir révolutionné la littérature en son temps, William Shakespeare pourrait faire avancer la science, près de 400 ans après sa mort.