Turquie : à deux semaines des élections, le pouvoir durcit le ton à l’égard de l’opposition
Dans deux semaines, le 14 mai, la Turquie tiendra des élections présidentielle et législatives cruciales pour l’avenir du pays. Le président Recep Tayyip Erdoğan, qui joue sa réélection, est au coude-à-coude dans les sondages avec son principal rival, le social-démocrate Kemal Kiliçdaroglu, soutenu par une large alliance d’opposition.
Et plus la date du scrutin approche, plus le pouvoir durcit son discours. Avec une stratégie éculée : instaurer un climat de tension, stigmatiser, criminaliser l’opposition. Süleyman Soylu, le ministre de l’Intérieur, a ainsi fait le parallèle entre la tentative de putsch de juillet 2016 et les élections du 14 mai. Il est allé jusqu’à assimiler le vote pour l’opposition à un vote pour l’Occident, présenté en ennemi de la Turquie :
“C’est net : le 14 mai 2023 est une tentative de coup d’État politique de l’Occident. Une tentative de coup d’État où tous les préparatifs sont en place pour éliminer la Turquie.”
Süleyman Soylu
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