Xavier Dupont de Ligonnès « macho » et « froid » : sa femme, Agnès, vivait un « enfer »
En apparence, Agnès Dupont de Ligonnès semblait nager dans le bonheur. Sur Internet pourtant, où elle avait l’habitude de se confier sur ses déboires, la mère de famille peignait un portrait bien sombre de son mari, Xavier, comme le rapporte la journaliste Anne-Sophie Martin dans l’ouvrage Le Disparu.
Il y a dix ans, les corps d’Agnès Dupont de Ligonnès et de ses quatre enfants étaient retrouvés dans la demeure familiale du 55 boulevard Schuman, à Nantes. Depuis, le père de famille, Xavier Dupont de Ligonnès, reste introuvable. Principal suspect du quintuple meurtre, le commercial était, de l’avis de ses proches, “un mec bien“. En privé pourtant, sa femme dressait un tout autre visage du commercial, comme le souligne la journaliste Anne-Sophie Martin dans son ouvrage, Le disparu (Ed. La Mécanique Générale).
Agnès Dupont de Ligonnès se livrait régulièrement sur son couple sur les forums. En octobre 2004, alors que son mariage battait de l’aile, elle se plaignait quotidiennement de l’attitude de son mari, un homme “macho, froid, raisonné et cadré“, mais également “trop casant, trop sec, trop rigide, trop militaire“. Et d’évoquer leurs problèmes financiers et la dilapidation de son héritage : “avec les soucis de boulot et de fric depuis 4 ans, ça devient l’enfer… Il a monté sa boîte il y a 4 ans avec mon argent et ça traîne, ça traîne… ça coince !!!! C’est un énorme stress pour moi car je n’ai plus rien !!!!“
“Je vais mal, je suis en manque de tout”
Bien loin de l’image de femme épanouie qu’elle renvoyait, Agnès Dupont de Ligonnès semblait on ne peut plus malheureuse. “Je vais mal, je suis en manque de tout : de tendresse, d’amour, d’amis communs, de sexe…de tout !!!!“, soufflait-elle dans un post exhumé par Society en août dernier. “Il était absent cinq jours […] ce soir, il rentre tard et moi, je n’aurai qu’une envie encore et encore : pleurer !!!!!!!!! à l’aide !!!!!!!!!“ “Ni tendre, ni câlin, ni attentif” envers son épouse, Xavier Dupont de Ligonnès avait également pour habitude de la rabaisser, la jugeant “molle de la cervelle“, selon les dires de cette dernière. Un quotidien devenu insupportable qui poussera la mère de famille à quitter le domicile conjugal pendant plusieurs mois en 2005… cinq ans seulement avant le drame.
Crédits photos : SIPA
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