Covid-19 : plus de 7 Français sur 10 redoutent l'arrivée d'une seconde vague
Si l’heure est à la détente et aux sorties après une difficile période de confinement, beaucoup de Français craignent l’apparition d’une seconde vague épidémique de Covid-19 dans le pays dès cet automne, révèle un récent sondage réalisé pour MutuelleSanté.fr
Alors que la Chine annonce une recrudescence du Covid-19 dans sa capitale Pékin (plus de 100 nouveaux cas), la France continue à se diriger vers un retour à la vie normale et s’apprête à entamer la phase 3 de son déconfinement.
Mais la menace d’une seconde vague reste bien réelle dans l’esprit des Français : selon un récent sondage réalisé sur un panel de 2146 habitants de l’Hexagone par MutuelleSanté.fr, 74% craignent que la France soit de nouveau confrontée à un épisode épidémique. Parmi celles et ceux qui partagent cette crainte, 30% redoutent un retour du virus en septembre et 41% en octobre. Comme on pouvait s’y attendre, ce sont les grands rassemblements et déplacements générés par l’arrivée imminente des vacances d’été qui inquiètent le plus les sondés.La confiance des Français envers leurs concitoyens laisse d’ailleurs à désirer, puisque 43% craignent que les gestes barrières pour endiguer la transmission du virus ne soient pas suffisamment respectés. Seuls 17% invoquent la baisse des températures relative à l’automne comme hypothèse d’un regain des contaminations.Si les préoccupations sont réelles chez ces personnes, pas question pour autant de s’empêcher de vivre : en effet, 63% expliquent voir régulièrement leurs proches, tout en veillant à se protéger systématiquement avec un masque (71%) lorsqu’ils sortent de leur domicile. Paradoxalement, le même pourcentage de population avoue serrer la main ou faire la bise à ses proches.Quant aux espoirs de voir un jour apparaître un vaccin pour se protéger du Covid-19, les Français sondés se montrent plutôt pessimistes : si 42%, catégoriques, pensent qu’il n’y aura “jamais” de vaccin, 37% supposent qu’il faudra patienter jusqu’en 2021, voire jusqu’en 2022 pour 17% d’entre eux. Si vaccin il y a, 71% des personnes interrogées comptent se le faire administrer.