L'empathie pourrait se manifester même quand le cerveau se repose

May 21, 2020 0 By JohnValbyNation

Des scientifiques américains ont testé une méthode d’imagerie par résonance magnétique afin de mesurer le degré d’empathie des individus. Les résultats de l’expérience suggèrent une capacité à ressentir de l’empathie, y compris lorsque le cerveau ne se concentre pas sur une tâche spécifique en lien avec cette faculté.

Sommaire

  1. Une piste à explorer pour les troubles mentaux comme l’autisme ou la schizophrénie

Le degré d’

empathie, ou la capacité intellectuelle d’une personne à se mettre à la place d’un autre individu pour essayer de comprendre ce qu’il ressent, est traditionnellement évalué à partir de tests psychologiques, le plus souvent sous forme de questionnaires.Mais d’après des scientifiques de l’université de Californie à Los Angeles (UCLA), il est possible d’évaluer l’empathie d’une personne grâce à des

examens IRM, y compris lorsqu’un individu se concentre sur une activité d’une tout autre nature. Publiée dans 

Frontiers in Integrative Neuroscience, cette nouvelle recherche a recruté 58 hommes et femmes âgés de 18 à 35 ans. Les données relatives à l’activité cérébrale au repos ont été recueillies à l’aide de l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle, une technique non invasive permettant de mesurer et de cartographier l’activité cérébrale par le biais de petites modifications du flux sanguin.Une piste à explorer pour les troubles mentaux comme l’autisme ou la schizophrénieAu cours de l’expérience, les participants ont été invités à se détendre, en fixant une croix statique projetée sur un écran noir. Ces derniers ont, en parallèle, évalué leur propre degré d’empathie en se projetant dans diverses situations, comme ressentir de la compassion pour une personne qui vit un événement douloureux ou essayer de comprendre une situation spécifique selon le point de vue d’un proche. Les scientifiques ont ensuite examiné les scanners effectués sur les volontaires, en se focalisant sur l’activité cérébrale des réseaux connus pour être impliqués dans l’empathie. “Nous avons découvert que même lorsqu’elle n’est pas directement impliquée dans une tâche qui suscite de l’empathie, l’activité cérébrale au sein de ces réseaux peut révéler la disposition empathique des gens“, observe le Dr Marco Iacoboni, professeur de psychiatrie et de sciences du comportement à la David Geffen School of Medicine de l’UCLA, qui a participé aux travaux. Selon le chercheur, les IRM ont également permis de prédire les réponses des questionnaires remplis par les participants. Les auteurs des travaux en concluent que ces résultats pourraient aider les professionnels de santé à mieux évaluer l’empathie chez les personnes atteintes d’

autisme ou de

schizophrénie, qui peuvent éprouver des difficultés à remplir les questionnaires ou à exprimer leurs émotions.”L’empathie est une pierre angulaire de la

santé mentale et du bien-être. Elle favorise un comportement social et coopératif grâce à notre souci des autres. Elle nous aide également à déduire et à prévoir les sentiments, le comportement et les intentions des autres“, souligne le Dr Iacoboni.Click Here: Golf special