Les actes de lyse adipocytaire à visée esthétique autorisés : les raisons de ce revirement
Les actes de lipolyse à visée esthétique, qui avaient été interdits dans un premier temps, sont finalement de nouveau autorisés. Ainsi en a décidé le juge des référés du Conseil d’État, arguant de l’absence d’étude prouvant les effets indésirables associés à cette technique.
En avril dernier, le Ministère de la Santé a publié un décret interdisant les actes de lyse adipocytaire à visée esthétique. La Haute Autorité de Santé a en effet estimé que ces techniques, qui consistent à détruire les cellules adipeuses ou à réduire leur nombre et/ou leur volume, présentaient “un danger grave ou une suspicion de danger grave pour la santé humaine“. Mais le 17 juin 2011, nouveau rebondissement : le juge des référés du Conseil d’État suspend l’exécution du
décret du 11 avril 2011 relatif à l’interdiction de la pratique d’actes de lyse adipocytaire à visée esthétique, retenant que le rapport de la Haute Autorité de Santé ne démontrait pas d’effets indésirables provoqués par les techniques de lipolyse utilisant des agents physiques externes, remettant ainsi en cause leur dangerosité.
Pourquoi un tel revirement ?
Pour Franck Fefer, président et fondateur du groupe Institut Cellusonic, et porteur de ce décret devant le Conseil d’État, “le décret du 11 avril visant à interdire les techniques de lipolyse fait suite à un rapport de la Haute Autorité de Santé (HAS), diligenté suite à des complications sur des patientes ayant eu recours à des techniques invasives de lipolyse interne. Par extension, la HAS s’est intéressée aux techniques de lipolyse externe. Seules 4 méthodes ont été étudiées par la HAS qui, sans véritable documentation ni preuves concordantes, a conclu que ces techniques présentaient un danger grave pour la santé humaine et a proposé leur interdiction.“ “Nous avons considéré que cette interdiction était abusive, poursuit-il. En effet depuis la création des Instituts Cellusonic, il y a 10 ans, aucune de nos clientes n’a subi d’effets secondaires altérant leur santé. Nous avons donc décidé de porter le dossier auprès du conseil d’État en prouvant la totale innocuité de la méthode Cellusonic. Le juge des référés a fait droit à notre demande. Il a retenu que le rapport de la HAS ne démontrait pas d’effets indésirables provoqués par les techniques à visée lipolytique utilisant des agents externes. De plus, le sérieux, la transparence et la complétude de cette étude ont été remis en cause.“Selon Franck Fefer, cette suspension est “définitive“ même si le décret ne sera annulé qu’après jugement sur le fond (la preuve de la violation de la loi). Celui-ci doit être rendu par le Conseil d’État dans un délai de 12 à 18 mois. Une bonne nouvelle donc pour ce chef d’entreprise, qui se réjouit pour les 56 000 emplois dans l’esthétique que le décret menaçait, mais aussi pour ses clients, “à la recherche de techniques d’amincissement douces et alternatives à la liposuccion“, en pleine saison où la minceur est au coeur des préoccupations.Aujourd’hui implanté en France, au Maroc et au Gabon, le Président de Cellusonic part à la conquête de l’Europe avec des ouvertures en Belgique et en Suisse en 2012. Stéphanie MoyalSources
Ordonnance du Conseil d’État du 17 juin 2011
Communiqué de presse Institut Cellusonic.
Interview de Franck Fefer, Président et Fondateur du groupe Institut Cellusonic.Click Here: Golf special