EgyptAir s’excuse après l’étrange (et fausse ?) interview de Drew Barrymore
«Nous présentons nos excuses pour tout malentendu qui pourrait être interprété comme une offense à la grande artiste», a déclaré la société éditrice du magazine, Ahram Advertising Agency. L’interview publiée dans la revue Horus de la compagnie aérienne égyptienne avait suscité début octobre une réaction virale sur les réseaux sociaux, en raison de propos jugés étranges.
Ahram Advertising Agency 'clarifies the facts' around Drew Barrymore's Horus interview controversy https://t.co/9bHMpN9nwQ pic.twitter.com/HjS1ZyEqZ8— Ahram Online (@ahramonline) October 9, 2018
Dès l’introduction de l’article en anglais, son auteur commente la vie sentimentale de l’actrice américaine de 43 ans, en expliquant qu’elle a eu «presque 17 relations, fiançailles et mariages». «Les psychologues pensent que son comportement est naturel car elle n’a pas eu de modèle masculin dans sa vie», poursuit-il en évoquant le divorce des parents de l’actrice américaine. L’auteur attribue ensuite cette réponse à l’actrice au sujet de son surpoids dû à la grossesse: «Je suis bouleversée lorsque quelqu’un me dit que (…) j’ai réussi à perdre mon surpoids.»
This interview with Drew Barrymore in the Egypt Air in flight magazine is, umm, surreal. pic.twitter.com/fN3lNHXbL0— Adam Baron (@adammbaron) October 2, 2018
Tout a commencé le 9 octobre par un tweet d’Adam Baron, un spécialiste du Yémen, qui avait pris des photos de l’article de la revue à bord d’un vol d’EgyptAir: «Cette interview de Drew Barrymore dans le magazine d’Egyptair est, euh, surréelle», avait-il écrit.
Interrogés par des médias américains, les représentants de Drew Barrymore avaient assuré que l’actrice n’avait «pas participé» à l’interview, pourtant présentée comme authentique par EgyptAir.
Dans un communiqué, Ahram Advertising Agency précise que l’interview, envoyée en anglais par leur correspondante à Hollywood, Aida Takla, ancienne présidente de la Hollywood Foreign Press Association, a ensuite été traduite en arabe avant d’être de nouveau traduite en anglais. L’agence de communication a indiqué que le début de l’entretien, particulièrement raillé, n’avait pas été écrit par sa correspondante mais par un des éditeurs du magazine. Des «investigations» sont en cours, a-t-elle assuré. L’actrice américaine n’a pas réagi officiellement à cette polémique.
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