Plusieurs centaines de gènes ayant une influence sur la consommation de tabac ont été découverts
Des chercheurs de l’université de Minnesota aux Etats-Unis ont découvert plus de 500 variantes génétiques ayant une influence sur l’usage du tabac et de l’alcool, et sur la dépendance à ces substances.
Jusqu’à présent seules quelques variantes avaient été identifiées. Pour découvrir ces 566 variantes génétiques sur 406 sites génomiques, les chercheurs ont étudié un échantillon de 1,2 million de personnes.Leur analyse a pris en compte l’âge auquel les participants avaient commencé à fumer, le nombre de cigarettes par jour, la régularité, si le participant avait déjà arrêté de fumer, et la moyenne de boissons alcoolisées consommées hebdomadairement.
Publiée dans Nature Genetics, l’
étude a montré qu’un risque accru de tabagisme était associé à un risque accru de développer une multiplicité de problèmes de santé tels qu’une maladie coronarienne, ou encore l’obésité. Par ailleurs, le risque génétique lié à la consommation d’alcool était associé à un risque de maladie moindre.”Ces résultats constituent un solide point de départ pour évaluer les effets de ces loci (NDLR : position d’un gène sur un chromosome) sur des organismes modèles et des mesures plus précises de la consommation de substances“, a déclaré Scott Vrieze, chercheur du projet et professeur associé au département de psychologie du College of Liberal Arts. “Nous espérons que les résultats orienteront la recherche sur l’impact de ces gènes sur la dépendance et, en définitive, sur le développement du traitement“.