Le palmarès 2019 des meilleurs hôpitaux de France dévoilé
L’hebdomadaire a publié son palmarès des hôpitaux et cliniques pour l’année 2019. Les CHU de Bordeaux, Lille et Toulouse composent le podium pour le secteur public.
Comme chaque année, l’hebdomadaire Le Point a publié mercredi 21 août les résultats de son
palmarès des hôpitaux et cliniques. Fruit d’une investigation indépendante, sans accord avec le ministère de la Santé, cette évaluation a porté sur 1400 hôpitaux publics ou privés et 79 spécialités. Le lauréat de ce cru 2019 est le CHU de Bordeaux, qui arrive en tête du classement des hôpitaux du secteur public alors qu’il était deuxième l’an dernier. Le CHU de Lille qui était troisième en 2018 monte à la deuxième place cette année et le CHU Toulouse chute d’une place pour obtenir la troisième sur le podium. A la suite de ce trio viennent les hôpitaux de Strasbourg (4), le CHU de Montpellier (5), le CHU de Nantes (6), l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (7)à Paris, le CHU de Nancy (8) et le CHU de Rennes (9). Le CHU de Grenoble clôture le top 10. Dans le secteur privé : c’est la polyclinique de Reims- bezannes qui obtient la tête devant celle de Saint-Herblain (Loire-Atlantique) et le centre hospitalier de Saint-Grégoire, près de Rennes. En plus de ce palmarès, l’hebdomadaire propose en tout 122 classements particuliers en fonction de la prise en charge de différents soins, tels que
l’infarctus du myocarde,
l’obésité ou encore
l’accident vasculaire cérébral. Douze activités de plus que l’an dernier ont été analysées dont : les
troubles du sommeil et la chirurgie
des cancers de l’enfant. Enfin, en pleine crise des urgences, Le Point a publié une liste exclusive des services à la recherche de praticiens. Sur quels critères repose ce classement ?Dans un article complémentaire consultable gratuitement en ligne, l’hebdomadaire détaille sa méthodologie pour l’obtention de son palmarès. Il y est notamment expliqué que dans la catégorie médecine et chirurgie, un questionnaire, portant essentiellement sur les moyens matériels et humains mis en place, a été transmis à 582 établissements publics ou privés et 571 établissement privés à but commercial en février 2019. L’hebdomadaire précise avoir favorisé “la présence d’équipements et de spécialistes à forte valeur soignante ajoutée” comme des orthophonistes dans la prise en charge des infarctus du myocarde ou des psychologues pour la prise en charge de la
sclérose en plaques. D’autres sources ont également été utilisées, comme le Programme médicalisé des systèmes d’information, une base de données qui contient les dossiers médicaux anonymisés de millions de patients hospitalisée en 2017. Ces données ont permis d’analyser “finement les actes pratiqués dans chaque établissement, notamment l’activité de chacun des sites géographiques des CHU français” d’après l’hebdomadaire. Le Point s’est également appuyé sur d’autres sources comme, entre autres, le bilan des activités de prélèvement et de greffe en France en 2017 et les listes des centres de compétences de l’hypertension artérielle pulmonaire. Autant de sources qui ont permis d’établir des critères précis et de noter les établissements 20 pour établir un classement. Cette méthodologie a été adaptée dans le cadre de l’enquête conjointe qui a porté sur les hôpitaux psychiatriques.