Regardez Carla Bruni-Sarkozy, belle de scène

April 1, 2020 0 By JohnValbyNation

Happy Birthday, Mister Mandela… Carla Bruni-Sarkozy a exceptionnellement quitté samedi son habit de First Lady pour revêtir sa panoplie de rock star lors d’un concert caritatif en plein cœur de Manhattan.

Oublié l’épouse top-model en retrait, la parfaite hôtesse de l’Elysée, c’est la chanteuse traqueuse qu’on a vu faire son show aux Etats-Unis. Contre toute attente, et devant de centaines de milliers de personnes, notre belle «ambassadrice mondiale pour la protection des mères et des enfants contre le Sida» a pu gratter sa guitare.
Récit de sa première prestation en public depuis que Carla l’artiste a épousé Nicolas Sarkozy.

No Promises. Carla Bruni-Sarkozy avait annoncé après son union au chef de l’Etat, en février 2008, renoncer aux tournées. «Je pourrai faire des télévisions», mais pas «de scène parce que je ne peux pas me permettre d’entraîner une infrastructure de sécurité qui, dans mon esprit, est choquante», confiait-elle à Libération.

«Je recommencerai à faire des concerts lorsque mon mari ne sera plus président de la République», assurait la belle Méditerranéenne. Nicolas est toujours là, et Carla s’est produite le 18 juillet devant un parterre de stars, dont son cher époux, à l’occasion du 91ème anniversaire de l’icône de la lutte anti-apartheid et du premier Mandela Day.

Notre First Lady avait renoncé au public «pour des raisons évidentes de logistiques». Mais lorsque son ami, Dave Stewart, ancien membre du groupe Eurythmics, l’a sollicitée pour un duo lors de la Journée Mandela, c’est son cœur de rockeuse, et pas sa raison de «femme de», qui a parlé. Carla l’inspirée s’est (re)prise à rêver de fantaisie en sous-sol, de nuits blanches à composer, et de bœufs entre potes…

Hier, une heure après le début du concert dans la mythique salle art déco du Radio City Music Hall, ouvert par un retentissant I Will Survive interprété par Gloria Gaynor, c’était au tour de Carla Bruni et de son comparse Dave Stewart de monter sur scène. Le duo, annoncé par l’acteur Forest Whitaker, qui a introduit « la première dame de France», a été applaudi chaleureusement par une salle comble.

Pantalon, débardeur et veste cintrée noirs, très sobre, l’ancien mannequin a interprété le succès qui l’a révélée, Quelqu’un M’a Dit. S’exprimant à merveille en anglais, notre crooneuse de charme a présenté sa ballade comme «une petite chanson française, pas très bien pour danser, mais très bien pour rêver». Carla Bruni-Sarkozy a ensuite entonné un classique de Bob Dylan: Blowin in the Wind. Et je peux vous dire, mes amis, qu’avec son timbre plus grave et rauque qu’à l’habitude, la ravissante First Lady essayait de cacher son trac et les trémolos de sa voix. Son compagnon de scène, Dave Stewart, avait d’ailleurs affirmé la veille au Telegraph que Carla était très «excitée» et «nerveuse». «Elle pense que cela va être formidable et il lui tarde d’y être», avait ajouté l’ex-moitié d’Annie Lennox, pour se rattraper.

Ses cheveux dans le vent, Carla n’en menait pas large. Mais ses mélodies interprétées avec humilité et émotion ont conquis la salle, surtout un certain Nicolas Sarkozy, installait dans les premiers rangs. Le Président était en admiration devant son épouse. Il a suivi sa prestation avec une joie non dissimulées et l’a applaudie à tout rompre.

Evidemment, Carlita avait dû convaincre son petit mari… Mais Nicolas Sarkozy n’a pas résisté longtemps aux velléités humanitaires de sa dulcinée. Quel bonheur pour notre showgirl retirée de faire se rencontrer son éternelle passion pour la musique et son nouvel engagement socio-politique.

Plus qu’un concert, c’était un hommage et une œuvre en faveur de la mémoire collective auxquels il s’agissait de participer. 46664 fut le numéro d’immatriculation du prisonnier Nelson Mandela (incarcéré 27 ans pour s’être opposé au régime ségrégationniste) et c’est aujourd’hui une œuvre de charité mise sur pied pour lutter contre le SIDA, le cheval de bataille de Carla.

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Le temps d’une soirée, notre belle engagée a côtoyé des personnalités comme Susan Sarandon et Matt Damon, partagé l’affiche avec une kyrielle de vedettes américaines et africaines comme Aretha Franklin, Queen Latifah, Cyndi Lauper (grande fan de notre rockeuse de l’Elysée), Jesse McCartney, Josh Groban, Wyclef Jean, Zucchero, Alicia Keys ou encore Will.i.am des Black Eyed Peas. Elle a rejoint Stevie Wonder, pour le Happy Birthday repris en chœur.

Carla la militante a retrouvé la joie des répét’, la chaleur des backstages et le son des basses qui la faisait vibrer… Et si son élégance et sa distinction force la comparaison avec Jackie Kennedy, c’est à Madonna et à Angelina Jolie, qu’on a pensé, cette fois ci.

Carla Bruni-Sarkozy chante pour Mandela

Justine Boivin

Dimanche 19 juillet 2009