Jean-Luc Mélenchon se raconte dans Gala

March 4, 2020 0 By JohnValbyNation

Son enfance marocaine, ses souvenirs de « chef de bande » qui faisait les 400 coups, son passage chez les Trotskistes mais aussi sa vision de l’amour et sa sensibilité: Jean-Luc Mélenchon, engagé dans la course à l’élection présidentielle, a répondu aux questions de Gala.

Gala : Vous êtes né à Tanger et y avez vécu jusqu’à l’âge de 11 ans. Quels souvenirs gardez-vous de cette enfance marocaine ?

Jean-Luc Mélenchon: Je me souviens des dimanches passés à la plage. De la beauté de mes parents qui se préparaient pour sortir. J’ai appris d’eux que malgré les épreuves, la joie peut être toujours au rendez-vous. Ma mère, qui enseignait dans les quartiers pauvres de la ville, nous a aussi rendus sensibles, ma sœur et moi, à la souffrance des hommes et des animaux, très maltraités à l’époque.

Gala : L’arrivée en France, en Normandie dans le Pays de Caux, n’a pas dû être facile, comme pour beaucoup de pieds-noirs…
J-L. M. : Ce fut un terrible déracinement. La première année, nous avons vécu dans un grenier. Les gens ne nous aimaient pas, nous traitaient de « bougnoules » ou nous assimilaient à des « colons », n’aimaient pas notre accent. Mon père a dû redémarrer à zéro comme receveur de la Poste.

Gala : Aujourd’hui vous aimez jouer les agitateurs d’idées. Quel type d’élève était le camarade Mélenchon ?
J-L. M. : J’étais extraordinairement fantasque. J’étais le chef d’une bande organisée qui faisait les 400 coups dans l’HLM où nous vivions et dans les prairies alentours. Un été, nous avions creusé des gradins dans un terrain vague pour jouer une pièce de théâtre que j’avais écrite.

Découvrez l’intégralité de l’interview du candidat « marxiste et stoïcien » par Candice Nedelec dans Gala, mercredi dans les kiosques.

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