Joyce Jonathan: « L’amour de Thomas m’épanouit »

February 27, 2020 0 By JohnValbyNation

Propulsée au sommet des charts à 20 ans, Joyce Jonathan revient trois ans après avec un second album, un rôle dans Plus belle la vie et un amoureux sous le bras.

Gala: Votre nouvel album s’intitule Caractère. Cela signifie-t-il que vous êtes sortie de l’enfance?

Joyce Jonathan: J’ai choisi Caractère parce que c’est une de mes chansons préférée, elle raconte la manière dont on construit son caractère, justement, et combien ce qui nous marque pendant l’enfance forge notre personnalité à tout jamais. Et oui, j’ai mûri.

Gala: Cette chanson dit aussi: «En primaire, déprimée, sur le divan, régler mes affaires.» Autobiographique?

J. J.: Oui et non. Je l’ai écrite après avoir assisté à une dispute entre une mère et sa fille, cette dernière lui a dit: «Je suis comme je suis parce que tu es partie quand j’avais 8 ans!» Ça m’a conforté dans l’idée qu’un événement qui peut sembler anodin quand on est petit peut ressortir des années plus tard en frustration ou en remord. Evidemment, ça m’a ramenée à la séparation de mes parents… D’où l’intérêt de s’allonger sur un divan, ça permet de mettre des mots sur des troubles ou des traumatismes enfouis.

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Gala: Vous avez donc consulté?

J. J.: Oui. Non seulement j’ai vu un psy, mais en plus, je suis licenciée en psychologie.

Gala: Qu’avez-vous fait entre vos deux albums?

J. J.: Je suis partie de chez ma mère, j’ai grandi de trois ans, rendez-vous compte j’ai déjà vingt-trois ans! Et j’ai changé de maison de disques. J’ai la sensation d’être passée de l’enfance à l’âge adulte.

Gala: Avez-vous perdu votre innocence?

J. J.: Vous savez, je n’ai jamais été très innocente… Il ne faut pas croire tout ce que dit mes chansons d’amour…

Gala: Dans Sans patience, vous avez un dilemme: épargner ou vivre l’aventure. Où est donc l’insouciance de votre jeune âge dans tout ça?

J. J.: Contrairement aux apparences, je suis une stressée chronique. J’ai peur du temps qui passe, et je suis nostalgique depuis mes quatre ans, alors l’insouciance… Ma génération est flippée, avec les réseaux sociaux qui permettent à tout le monde d’épier tout le monde. Les jeunes à s’interroger très tôt –avant trente ans– sur le fait d’être en couple ou pas, marié ou pas, d’avoir des enfants ou pas. C’est terrible, on se compare aux autres en permanence.

Gala: Vous êtes vous aussi victime de Big Brother?

J. J.: Moi, je suis plutôt indépendante et patiente, pas du tout sous influence. Je ne m’engage que si je suis sûre de moi et de l’autre. Il faut vraiment que la personne me plaise beaucoup beaucoup pour j’y aille…

Gala: Vous semblez avoir trouvé la bonne personne. Depuis un an vous fréquentez un certain Thomas Hollande… Le 25 mars dernier, vous avez assisté aux vingt ans de Disneyland Paris, main dans la main. C’est une manière d’officialiser votre relation?

J. J.: On n’est pas allés chez Disney pour officialiser notre relation, même si on savait qu’il y aurait des photographes. Je pense juste qu’il ne faut pas s’empêcher de vivre ni arrêter de se faire plaisir quand on en a envie.

Gala: Fréquenter le fils du Président ne changerait rien à votre quotidien?

J. J.: Ça ne change absolument rien, si ce n’est que ça m’épanouit, si vous voulez tout savoir.

Gala: Une chanson lui est-elle dédiée sur cet album dans lequel il est beaucoup question d’amour?

J. J.: Il a forcément influencé mes chansons, mais comme elles ne sont pas totalement autobiographiques, moi seule sait lesquelles le sont…