Renaud, hospitalisé : “Ça m’a fait un choc de le voir comme ça” raconte un autre patient
En proie à des problèmes d’alcool depuis de nombreuses années, Renaud a été hospitalisé de force par sa fille, Lolita Séchan. Un patient, qui a pu apercevoir le chanteur dans la clinique, raconte.
La nouvelle a fait l’effet d’une bombe. Alors qu’il livre un combat contre son addiction à l’alcool depuis des années, Renaud a replongé. Si violemment que sa fille, Lolita Séchan, a dû intervenir de force, obligeant le chanteur à intégrer la cure de sevrage de la clinique du Parc, à Castelnau-le-Lez (Hérault). Si peu d’informations ont filtrées sur l’état du chanteur depuis son hospitalisation, la clinique refusant catégoriquement, pour des raisons évidentes, de communiquer sur la présence du chanteur dans son établissement, un patient a livré quelques détails à nos confrères de Midi Libre.
“Je l’ai croisé dans le hall avant même de savoir qu’il était ici, explique un patient. Je ne l’avais pas reconnu mais il se trouve que j’ai le même tatouage que lui“, a-t-il expliqué. Très surpris par sa brève rencontre avec l’interprète de Manhattan-Kaboul, l’homme poursuit : “Ça m’a fait un choc de le voir comme ça. J’ai pu lui adresser quelques mots mais ça a été très bref. Il a été très froid, presque sur ses gardes, mais je peux comprendre pourquoi. J’espère sincèrement qu’il va aller mieux, mais je l’ai trouvé vraiment touché“.
Si l’entourage de l’artiste ne s’est pas encore exprimé sur cette soudaine hospitalisation, le public est loin d’être étranger aux problèmes d’addiction de Renaud, qui s’est souvent livré publiquement sur son combat contre l’alcool. En 2016, il déclarait sur Europe 1: “J’évite de retomber dans mes travers, de voir resurgir le renard qui sommeille en moi. J’évite de traîner dans les bistrots (…) “Il suffit qu’un soir je plonge… Je ne touche plus au Pastis depuis un an et demi, plus une goutte. Mais il m’arrive de boire quelques bières de temps en temps. Il ne faut pas abuser“. Seul contre lui-même, le chanteur devrait se soigner entre les quatre murs de la clinique pendant trois mois, durée moyenne conseillée aux personnes en difficulté avec l’alcool.
Crédits photos : Bestimage