David Hallyday pas facile à vivre au quotidien, ce qu’il fait subir à ses proches
Toujours au coeur de cette bataille judiciaire contre sa belle-mère, Laeticia Hallyday, David Hallyday s’est livré sur son caractère, sa recherche de la perfection, et le poids que cela faisait peser sur son entourage. Une perfection qu’il recherche notamment dans sa musique, alors que son dernier album, J’ai quelque chose à vous dire, est aujourd’hui disque de platine.
Malgré cette guerre des clans, David Hallyday n’a jamais lâché la musique. Au coeur, aux côtés de sa demi-soeur Laura Smet, d’une bataille judiciaire pour contester le testament de son père qui a fait de sa seule héritière Laeticia Hallyday, il a sorti ce qui est à ses yeux le plus abouti de ses albums. J’ai quelque chose à vous dire, désormais disque de platine, l’accompagne dans son deuil. Et pendant que la justice française se penchait sur une question décisive dans ce procès (Johnny était-il résident français ou américain) vendredi 29 mars, lui était en tournée.
Si la musique est son refuge, elle a pourtant le don d’exaspérer parfois son entourage. David Hallyday est un perfectionniste. Le chanteur, intransigeant, s’est confié dans le Huffington Post sur le calvaire qu’il est capable d’infliger à ses équipes, et ses proches. “Les gens sont capables de reprendre 2, 3, 4 fois peut-être mais au-delà, on commence à sentir une forme d’exaspération (…) Moi, je ne sais pas m’arrêter”, a-t-il expliqué, avant d’analyser :“On a la fâcheuse tendance de faire subir aux autres, aux proches, ce qu’on est soi-même finalement. Dans le meilleur comme dans le pire”.
Il l’assume : il a empêché ses proches de dormir quand il apprenait la batterie, et il se voit reproduire ce qu’il a appris de ses musiciens favoris et de ses parents, Johnny et Sylvie Vartan, sur ses enfants. Il les pousse, encore et encore, ne sachant réellement si c’est bon pour eux. Alors pour éviter de tomber seulement “dans le pire”, ce bosseur né a su se remettre en question. Il a appris à pouvoir travailler “jusqu’à l’agonie” seul dans son studio, “pour ne faire chier personne”, et s’apaise, avec le temps.
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