Claude Chirac a perdu sa meilleure amie dans un accident de voiture : ce drame qui l’a transformée à jamais
Le deuil s’est malheureusement souvent invité dans la vie de Claude Chirac. Si son père Jacques s’est éteint ce jeudi 26 septembre, la fille cadette de l’ancien chef d’Etat avait déjà perdu son mari Philippe, sa grande soeur Laurence, mais aussi, lors de ses études, sa meilleure amie Christine.
Depuis ce jeudi 26 septembre, Claude Chirac, 56 ans, est de nouveau en deuil : son père, Jacques Chirac, s’est éteint à l’âge de 86 ans dans l’hôtel particulier qu’il occupait rue de Tournon à Paris, entouré des membres de sa famille et de ses plus proches amis.
Si, depuis l’annonce du décès de l’ancien chef d’Etat, Claude a fait preuve d’une force et d’une dignité à toute épreuve, organisant les différents hommages rendus à son père (sa mère, Bernadette, étant elle aussi très diminuée), notamment celui populaire aux Invalides, puis les obsèques qui se sont tenues ce lundi 30 septembre en l’église Saint-Sulpice, le deuil a malheureusement souvent frappé la fille cadette de Jacques Chirac – la seule à lui avoir donné un petit-fils, Martin Rey-Chirac.
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Sa soeur aînée, Laurence, a ainsi été gravement malade toute sa vie, touchée par une forte dépression et une anorexie mentale qui l’aura poussée à tenter de mettre plusieurs fois fin à ses jours (elle est décédée il y a trois ans, à l’âge de 58 ans, des suites de sa maladie, et son père sera d’ailleurs enterré à ses côtés dans le caveau familial du cimetière du Montparnasse), Claude avait déjà connu plusieurs drames.
Alors sur les bancs d’un lycée catholique – exclusivement réservée aux filles – et entourée de soeurs, Claude rencontre une jeune fille aussi rebelle qu’elle, Christine Colette, pour qui elle se prend d’une grande affection, si bien que les deux lycéennes deviennent vite inséparables. Une amitié si forte qu’elle aura eu raison de la scolarité de Claude, renvoyée avec son amie pour indiscipline, comme le révèle Laurent Léger dans son ouvrage dédiée à la jeune femme, Claude Chirac, et publié en 2007 chez Flammarion. Des accidents de parcours qui rapprochent encore plus les deux jeunes femmes. Pendant la décennie qui suivra, Claude et Christine seront en effet inséparables, devenant les meilleures amies du monde et réalisant les quatre cents coups ensemble, faisant souvent des fêtes délurées jusqu’à pas d’heure, entourées d’une vingtaine d’amis fidèles pour un groupe de jeunes dont elles seront les deux têtes de gondole. Malheureusement, en 1986, alors que Claude et Christine ont 23 ans, le destin va séparer définitivement les deux irremplaçables copines : lors de vacances en Australie en septembre 1986, Christine décède dans un terrible accident de la route. Un choc terrible pour Claude qui perd en un claquement de doigt sa plus chère amie et sa plus intime confidente.
Dès lors, ce drame transformera (pour ne pas dire “conditionnera”) la vie de la cadette de la tribu Chirac, comme l’a confié la journaliste politique et auteure Candice Nedelec dans son ouvrage Bernadette et Jacques publié en 2015 aux éditions Stock : “Le rythme effréné de la vie politique lui a permis de ne pas sombrer dans la tristesse aprèsla perte de sa meilleure amie et confidente, Christine Colette, morte dans un accident de voiture en Australie en 1986″. Mais les drames vont se succéder pour Claude, qui devra également vivre avec la dépression et les démons de sa soeur Laurence, donc, qui tentera de mettre fin à ses jours, et qui trouvera la mort en 2016 à l’âge de 58 ans, des suites de sa maladie, une anorexie mentale décelée à 15 ans (alors que Claude n’en avait que 10) et qui la consumera toute sa vie. Ces drames qui jalonnent et transforment une vie ne seront pas les seuls que devra essuyer Claude, puisqu’elle se retrouvera également veuve très jeune, à 30 ans : après seulement sept mois de mariage, son mari le politologue Philippe Habert est retrouvé mort à son domicile en 1993 : “Mélange d’alcool et de médicaments ? Crise cardiaque ? La brutale disparition de Philippe Habert affecte avec une violence sourde toute la famille“, ajoute Candice Nedelec dans son ouvrage. Claude se réfugiera alors au côté de son père dans la politique, et elle travaillera des années avec lui, tentant de se reconstruire près du véritable pilier de sa vie, son papa.
Crédits photos : Bestimage